**Hiroshima et Nagasaki : 80 ans après, la mémoire de la bombe atomique**
Aujourd’hui, le monde commémore le 80e anniversaire des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, deux tragédies qui ont marqué l’histoire et laissé des cicatrices indélébiles sur l’humanité. En août 1945, plus de 100 000 vies ont été fauchées en un instant, et les conséquences de ces attaques continuent de hanter les survivants, connus sous le nom d’ibakoucha.
À Hiroshima, le dôme Gembaku, vestige de la destruction, se dresse comme un symbole de résilience. Les visiteurs affluent vers le musée de la paix, où des récits poignants, tels que celui d’une mère appelant son enfant brûlé, illustrent l’horreur de cette journée fatidique. Les témoignages des derniers survivants, comme Madame Setsuo Enia, 85 ans, rappellent la nécessité de transmettre cette mémoire aux générations futures. “Nous devons préserver la paix”, insiste-t-elle, alors que la menace nucléaire demeure présente dans le monde.
À Nagasaki, la mémoire est tout aussi vive. Les ruines de la ville, autrefois vibrant de vie, sont maintenant un parc de la paix, où les élèves viennent se recueillir. Monsieur Shigits Tanaka, l’un des derniers survivants, a récemment reçu le prix Nobel de la paix au nom des ibakoucha, soulignant l’importance de leur témoignage pour prévenir de futures tragédies.
Alors que des milliers de lanternes illuminent la nuit pour honorer les morts, le message est clair : “Plus jamais Hiroshima, plus jamais Nagasaki.” La flamme de la paix, qui brûle à Hiroshima, est un appel urgent à l’action contre les armes nucléaires. Le monde doit se souvenir, et agir, pour que ces horreurs ne se reproduisent jamais.