**Israël-Iran : le G7 spectateur sans solution ?**
Dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et l’Iran, le G7 se retrouve face à une impasse diplomatique inquiétante. Alors que les chefs d’État se réunissent au Canada, la question du nucléaire iranien et des frappes israéliennes plane comme une épée de Damoclès. Les déclarations récentes de Donald Trump soulignent une volonté ambiguë de négocier, mais la réalité sur le terrain est bien plus complexe.
Les experts s’accordent à dire que la stratégie américaine semble laisser Israël « faire le sale boulot » en matière de destruction des infrastructures nucléaires iraniennes. Les États-Unis, tout en soutenant leur allié, évitent de s’engager directement, laissant le champ libre à des actions militaires israéliennes. Cette dynamique crée un climat de tension où les Européens, inquiets, appellent à la retenue tout en sachant que les frappes israéliennes pourraient avoir des répercussions économiques mondiales, notamment sur le pétrole transitant par le détroit d’Ormuz.
Le président iranien, dans un geste désespéré, a récemment envoyé des signaux aux États-Unis pour tenter de renouer le dialogue. Cependant, la méfiance règne, et les Iraniens semblent déterminés à poursuivre leur programme nucléaire malgré les menaces. Le Pakistan, dans une décision inattendue, a fermé sa frontière avec l’Iran, un mouvement qui pourrait signaler une escalade imminente et une crainte de déstabilisation régionale.
Alors que le G7 s’ouvre, les dirigeants du monde entier regardent avec anxiété. La capacité du sommet à offrir une solution durable à ce conflit semble plus que jamais compromise. Les discussions autour de la table risquent de se heurter à l’imprévisibilité de Trump et à la rigidité du régime iranien. Le monde retient son souffle, espérant que cette réunion ne se finisse pas par une démonstration d’impuissance face à une crise qui pourrait embraser toute la région.