**Coup de filet sans précédent contre des hackers russes : une opération internationale dévastatrice**
Dans une opération coordonnée qui fait trembler le monde du cybercrime, Europol a annoncé l’arrestation d’un suspect en France, marquant un coup dur porté au réseau criminel No Name 057 16, un groupe de hackers pro-Kremlin. Cette action, impliquant douze pays européens, a été déclenchée par la menace grandissante que représentent ces pirates informatiques, responsables de plus de 74 000 attaques à l’échelle mondiale depuis trois ans.
Le réseau, qui a émergé peu après l’invasion de l’Ukraine, a recruté près de 4 000 sympathisants, dont 400 hackers actifs, utilisant des cryptomonnaies pour financer leurs opérations. Leurs cibles ? Des infrastructures vitales des alliés de l’Ukraine, allant des gouvernements aux banques, en passant par des entreprises d’armement. La France en a été particulièrement touchée, avec 2 200 cyberattaques recensées, dont des intrusions dans des institutions telles que l’Assemblée nationale et la RATP.
L’opération Eastwood a permis de mener 24 perquisitions à travers l’Europe, révélant des indices cruciaux sur les méthodes de ces hackers. Six mandats d’arrêt ont été émis pour des membres présumés du groupe cachés en Russie, où leur traque s’annonce complexe. Les autorités craignent qu’une fois en sécurité, ces hackers ne se réorganisent rapidement.
Cette vague d’arrestations souligne l’urgence d’une réponse collective face à une menace qui a déjà provoqué des perturbations considérables dans les systèmes informatiques occidentaux. Alors que les enquêtes se poursuivent, le monde retient son souffle, conscient que la lutte contre ces cyberattaques est loin d’être terminée. Les hackers, véritables soldats de la guerre asymétrique, ont peut-être subi un revers, mais leur capacité à nuire demeure une préoccupation majeure pour la sécurité mondiale.